Apprentissage

Publié le 28 aoû. 2020
La loi « Liberté de choisir son avenir professionnelle » de 2018 a profondément bouleversé l’alternance. La décision de modifier les structures de financement, de financer les Centres de Formation par Apprentissage (CFA) au coût contrat, a placé l’apprentissage dans un marché concurrentiel, dans lequel les entreprises, en créant leurs propres CFA, se glissent sans vergogne...

La loi « Liberté de choisir son avenir professionnelle » de 2018 a profondément bouleversé l’alternance. La décision de modifier les structures de financement, de financer les Centres de Formation par Apprentissage (CFA) au coût contrat, a placé l’apprentissage dans un marché concurrentiel, dans lequel les entreprises, en créant leurs propres CFA, se glissent sans vergogne. Cela a fragilisé un grand nombre de centres de formation d’apprentis et marginalisé les lycées professionnels dont le nombre va être réduit là où, déjà, dans les territoires les besoins de formation peinent à être satisfaits.

La crise économique et sociale actuelle risque de se traduire très rapidement par une baisse de 30 % du nombre de contrats d’apprentissage réduisant d’autant les perspectives de formation et d’insertion professionnelle pour toute une génération de jeunes.

Plus globalement, la crise sanitaire est l’occasion de repenser plus profondément la question de l’apprentissage, en retravaillant et réaffirmant son caractère de formation initiale.

Les droits des apprenti-es

Dans le cadre de la campagne électorale dans les Très Petites Entreprises, la CGT a édité un document ici sur les droits des apprenti-es.