La loi « Liberté de choisir son avenir professionnel » de 2018
Cette loi bouleverse profondément notre système de formation professionnel. Elle remet en cause les équilibres qui avaient été construits puis préservés pendant des décennies entre les exigences économiques et les aspirations à faire de la formation professionnelle un outil de progrès social et d’émancipation personnelle pour les salariés. Ces équilibres n’étaient pas parfaits mais ils s’étaient améliorés au cours des décennies. Cette loi s’inscrit dans le virage néo libéral des politiques sociales notamment depuis 2012.
Pour que la formation soit un véritable outil d’émancipation pour les salariés, la CGT propose notamment :
- Que 10% des heures travaillées soient consacrées à la formation
- Que celles-ci soient validées par des qualifications reconnues
- Que les formations soient faites sur le temps de travail
- Que la part de financement des entreprises soient augmentées
- La création d’un pôle public de la formation professionnelle
- L’augmentation du financement du Projet de Transition Professionnelle (appelé aussi CPF transition) qui a succédé au CIF au niveau des besoins de reconversion professionnels qui vont être aggravés par la crise.
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Les propositions de la CGT face à la réforme de la formation professionnelle
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Les voici.
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La CGT revendique un droit à l'accompagnement
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La réforme de la formation professionnelle tente de faire peser sur le salariés la responsabilité de sa propre formation. Face à cela la CGT revendique un doit à l'accompagnement.
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