Note éco - Le point sur les possibilités de financement de la réduction du temps de travail et des 32 heures

Publié le 15 oct. 2021
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  Avant-propos : Les Notes éco sont des notes de réflexion du Pôle éco de la CGT. Elles visent à alimenter la réflexion collec­tive et ne sont pas des expressions confédérales. Constat : la baisse du temps de travail, c’est une augmentation du salaire horaire À salaire mensuel fixe, une baisse du temps de travail induit une hausse du salaire horaire...

 

Avant-propos : Les Notes éco sont des notes de réflexion du Pôle éco de la CGT. Elles visent à alimenter la réflexion collec­tive et ne sont pas des expressions confédérales.


Constat : la baisse du temps de travail, c’est une augmentation du salaire horaire

À salaire mensuel fixe, une baisse du temps de travail induit une hausse du salaire horaire.

Exemple : Pour un temps plein, le Smic mensuel actuel est de 1 539,42 € bruts soit 10,15 € bruts par heure. Pour un temps plein on compte 151,67 heures par mois (35 heures multipliées par

52 semaines, divisées par douze mois= 151,67 heures).

Pour 32 heures, on retiendrait donc une durée mensuelle de 138,66 heures (32*52/12 = 138,66). À salaire horaire constant, le Smic passerait donc à 1 407,40 € bruts. Pour le maintenir à 1 539,42 €, il faut que le Smic horaire passe à 11,10 € bruts. Soit une augmentation de 9,4 %.

C’est équivalent à la baisse de temps de travail, 35 heures représentent 9,4 % de plus que 32 heures. Pour affûter notre argumentaire, on peut partir de deux points :

  • microéconomique (de l’entreprise), pour pouvoir parer les arguments patronaux ;
  • macroéconomique (de l’économie dans son ensemble) ; c’est là où nous sommes les plus solides et où le patronat n’a rien à dire.

Retrouvez la Note éco dans son intégralité en la téléchargeant ci-dessous

Repère revendicatif